LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX
Sculptures en bronze avec patine polychrome
ÉROS - LES 7 PÊCHÉS CAPITAUX
(Bronzes numérotés avec patine chimique)
L’origine des sept Péchés capitaux a été finalisée au début du 13e siècle par le religieux Thomas d’Aquin qui les lista définitivement au nombre de sept. Auparavant, le moine Évagre le Pontique (400 Apr. J.-C.) identifia huit passions ou pensées mauvaises... et, pour le Pape Grégoire le Grand (600 Apr. J.-C.), ce fut le chiffre 7 !
La Colère – The Wrath
Lorsqu’elle est injuste, vindicative ou démesurée : « J’ai raison ! »
Un bouillonnement volcanique, la fureur d’un ouragan incontrôlable. On ne peut l’apprivoiser, c’est elle qui nous envahit et nous submerge. Telle une créature surgie des profondeurs, cette force sombre, aveugle et brutale éclate en nous, nous transformant et nous défigurant. La colère, c’est aussi cette rancœur insidieuse qui rampe et ronge le cœur. Elle consume tout sur son passage, ne laissant derrière elle que destruction et désolation.
L’Avarice – The Greed
(Accumulation obsessionnelle de fortune)
Ce phallus, entouré de pièces d’or et de liasses de billets, est doté d’une main crochue en guise de sexe, lui conférant une rapidité et une dextérité redoutables pour compter son insatiable richesse. Avide de «Toujours plus », il symbolise une cupidité sans fin, accumulant chaque bien sans jamais être satisfait.
L’Envie – The Envy
(Convoitise du bien d’autrui)
Ce vieux phallus, rongé par l’amertume, observe avec haine la jeunesse, la fortune et la beauté de son compagnon. Son envie le consume, nourrissant une pensée criminelle sourde, où la fureur se mêle à un profond dégoût réprimé. Ses désirs se résument en un credo : « Rien qu’à moi », incarnant l’avidité désespérée de ce qui ne lui appartient pas.
L’Orgueil – The Pride
(Surestimation de soi-même)
Ce phallus, personnifié en un Grand d’Espagne, arbore une posture imposante. Ses testicules reposent majestueusement sur un coussin d’apparat, tandis que son port de tête fier exprime mépris et indifférence envers son entourage. Son credo est clair : “Moi d’abord”, incarnant ainsi l’excès de confiance et l’aveuglement de l’égo.
La Gourmandise – The Gluttony
(Plaisir non nécessaire : « Vivre pour manger »)
Un phallus trône au centre d’un lit débordant de sucreries et de pâtisseries. La gourmandise s’est installée depuis longtemps, laissant sa marque sous forme de cellulite qui l’a rendu obèse. Incapable de résister à l’excès, il dévore sans retenue toutes les nourritures grasses et sucrées. Son appétit insatiable, aveugle aux conséquences, le déforme peu à peu, à mesure qu’il vit pour manger.
La Paresse – The Sloth
(Négligence de ses devoirs par amour du repos : « J’ai pas envie »)
Un phallus, alangui sur une méridienne, incarne parfaitement la lassitude. L’un de ses testicules est confortablement niché sous un plaid de cachemire, tandis que l’autre retombe mollement et avec nonchalance sur le côté. Représentation pure de l’indolence, il abandonne toute obligation, se laissant glisser dans une torpeur voluptueuse, où le repos devient sa seule préoccupation.
La Luxure – The Lust
(Recherche obsessionnelle des plaisirs sexuels : « Mon plaisir avant tout ! »)
Un phallus masqué domine au centre d’une multitude de corps nus et entremêlés. Cette scène érotique dévoile une débauche totale, où la recherche effrénée du plaisir charnel règne sans partage. Ici, tout est mouvement, abandon, et passion débridée, révélant la perte de contrôle face à un désir insatiable et vorace, où seul le plaisir personnel importe.
Cette série a été exposée au Musée de l’Érotisme, Paris.
This series was exhibited at the Museum of Eroticism, Paris.